Le DAM, un outil en pleine évolution
Dans le monde d’images où nous vivons aujourd’hui, la communication passe
beaucoup par les vidéos, les images, les infographies et les visuels. Le DAM ou
le Digital Asset Management est devenu un véritable outil de gestion de
projets, il est possible de partager des idées, des photos, des visuels, des
fichiers, avec des collègues ou des prestataires externes, le DAM devient ainsi
un véritable outil collaboratif.
Le
DAM est un logiciel qui permet la gestion des contenus multimédias avec l’essor
de la communication visuelle et du e-commerce (photos et vidéos contribuent
fortement à l’achat), mais aussi pour les marques, les médias et la presse.[1] Contrairement à la GED
qui prend en charge des documents, c’est à dire,
selon la définition donnée par Larousse, une « Pièce écrite ou objet
servant d’information, de témoignage ou de preuve », le DAM prend en charge des actifs numériques, c’est
à dire des objets numériques produits et commercialisés en tant que
tels, par exemple: vidéos, logiciels, images, etc.[2] En d’autres termes, le
DAM s’intéresse toujours à des actifs (des documents commerciaux et administratifs), tandis que la GED s’intéresse à des
documents qui ne sont pas forcément des actifs .
Le Digital Asset Management
regroupe un ensemble de fonctionnalités qui aident les entreprises à organiser,
stocker et partager leurs ressources numériques ou assets digitaux. Il joue un
rôle essentiel dans une stratégie de Marketing
Resource Management performante. Le principal objectif d’une solution DAM
est d’aider une entreprise à tirer le meilleur parti des différents médias qui
sont à sa disposition (images, vidéos, enregistrements sonores, fichiers 3D et
contenus marketings divers).[3]
Aussi, le DAM est-il capable
de prendre en charge d’énormes volumes de données (plusieurs millions de médias
dans certains cas) et de supporter tout type de fichiers (des fichiers vidéos, des
fichier photos, mais aussi des fichiers 3D, des fichiers PDF, des fichiers
textes, etc.). Il permet de créer une version ou des versions adaptées aux
usages les plus fréquents de l’entreprise (la version HD d’une vidéo pour la
chaîne YouTube, une version SD pour le site web, une version recadrée, optimisée
pour les réseaux sociaux, etc.) Il permet également de faciliter l’indexation
des médias et de créer des sous-titres et de repérer certains mots-clés sur des
vidéos. Le DAM facilite aussi la recherche des photos et des vidéos, toutes les
solutions DAM intègrent un moteur de recherche full text avec auto-complétion,
mais aussi des filtres qui permettent d’affiner les recherches, et de
toujours retrouver les médias stockés, de ne pas les oublier et surtout de
pouvoir les réutiliser.[4]
On peut citer d’autres fonctionnalités
du DAM : gestion des droits, c’est-à-dire les droits d’auteur (qui a pris
la photo ?) les droits à l’image (qui est présent sur la photo ?),
mais aussi les droits d’accès (qui accède à la photo ? et que peut-il en
faire ?), workflows automatisation
taches, publication sur les réseaux sociaux, prise en charge de tout type de
documents, stockage centralisé photos/vidéos, partage collaboration, annotation
retouches versioning, création collection, recherche facilitée, suivi analytics
KPI, gestion des accès et des permissions.
Sources:
[1] ebookdam-archimag.com/ Le DAM, une
solution essentielle pour soigner son image.
[3] https://www.wedia-group.com/fr/library/qu-est-ce-que-le-dam-ou-digital-asset-management/
[4] https://www.archimag.com/veille-documentation/2018/10/08/video-pourquoi-dam-outil-indispensable.