vendredi 15 novembre 2019

Le DAM, un outil en pleine évolution 

Dans le monde d’images  nous vivons  aujourd’hui, la communication passe beaucoup par les vidéos, les images, les infographies et les visuels. Le DAM ou le Digital Asset Management est devenu un véritable outil de gestion de projets, il est possible de partager des idées, des photos, des visuels, des fichiers, avec des collègues ou des prestataires externes, le DAM devient ainsi un véritable outil collaboratif.

Le DAM est un logiciel qui permet la gestion des contenus multimédias avec l’essor de la communication visuelle et du e-commerce (photos et vidéos contribuent fortement à l’achat), mais aussi pour les marques, les médias et la presse.[1] Contrairement à la GED qui prend en charge des documents, c’est à dire, selon la définition donnée par Larousse, une « Pièce écrite ou objet servant d’information, de témoignage ou de preuve », le DAM prend en charge des actifs numériques, c’est à dire des objets numériques produits et commercialisés en tant que tels, par exemple: vidéos, logiciels, images, etc.[2] En d’autres termes, le DAM s’intéresse toujours à des actifs (des documents commerciaux et administratifs), tandis que la GED s’intéresse à des documents  qui ne sont pas forcément des actifs .

Le Digital Asset Management regroupe un ensemble de fonctionnalités qui aident les entreprises à organiser, stocker et partager leurs ressources numériques ou assets digitaux. Il joue un rôle essentiel dans une stratégie de Marketing Resource Management performante. Le principal objectif d’une solution DAM est d’aider une entreprise à tirer le meilleur parti des différents médias qui sont à sa disposition (images, vidéos, enregistrements sonores, fichiers 3D et contenus marketings divers).[3]

Aussi, le DAM est-il capable de prendre en charge d’énormes volumes de données (plusieurs millions de médias dans certains cas) et de supporter tout type de fichiers (des fichiers vidéos, des fichier photos, mais aussi des fichiers 3D, des fichiers PDF, des fichiers textes, etc.). Il permet de créer une version ou des versions adaptées aux usages les plus fréquents de l’entreprise (la version HD d’une vidéo pour la chaîne YouTube, une version SD pour le site web, une version recadrée, optimisée pour les réseaux sociaux, etc.) Il permet également de faciliter l’indexation des médias et de créer des sous-titres et de repérer certains mots-clés sur des vidéos. Le DAM facilite aussi la recherche des photos et des vidéos, toutes les solutions DAM intègrent un moteur de recherche full text avec auto-complétion, mais aussi des filtres qui permettent d’affiner les recherches, et de toujours retrouver les médias stockés, de ne pas les oublier et surtout de pouvoir les réutiliser.[4]

On peut citer d’autres fonctionnalités du DAM : gestion des droits, c’est-à-dire les droits d’auteur (qui a pris la photo ?) les droits à l’image (qui est présent sur la photo ?), mais aussi les droits d’accès (qui accède à la photo ? et que peut-il en faire ?),  workflows automatisation taches, publication sur les réseaux sociaux, prise en charge de tout type de documents, stockage centralisé photos/vidéos, partage collaboration, annotation retouches versioning, création collection, recherche facilitée, suivi analytics KPI, gestion des accès et des permissions.

Sources: 



[1] ebookdam-archimag.com/ Le DAM, une solution essentielle pour soigner son image.
[2] https://www.ged.fr/dam/
[3] https://www.wedia-group.com/fr/library/qu-est-ce-que-le-dam-ou-digital-asset-management/
[4] https://www.archimag.com/veille-documentation/2018/10/08/video-pourquoi-dam-outil-indispensable.